Histoire sur les Instruments de Musique
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Le Pipeaux
(Catalogne française) (XII° s.) | Les Pipeaux ou Flajols On regroupe sous ce nom de nombreux instruments, parfois très rudimentaires, aux aspects les plus divers. Un pipeau comporte un sifflet taillé à l'extrémité de l'instrument et un nombre variable de trous, de 2 à 6, percés dans son corps. Il peut être en os, en roseau,en bois, .... Les noms les plus divers, variant selon la région, peuvent lui être donnés: flageolet, flajol, flûte de saus (saule),..... |
ttention!
Les pipeaux ici présentés, provenant de divers pays, ne peuvent tous être considérés comme des instruments médiévaux.
Une forme plus simple consiste en un sifflet en terre cuite.
Le Hautbois
A partir du XV° siècle, on voit apparaître certains instruments proches de la chalemie, mais dont l'anche double n'est plus serrée directement entre les lèvres. Maintenue hermétiquement à l'intérieur d'une ''capsule'', l'anche vibre librement dès que l'on souffle par l'étroite ouverture de celle-ci. Des avantages! une moindre usure de l'anche, une moindre fatigue pour le musicien. Des inconvénients : une sonorité trop égale,souvent puissante, mais sans nuances et sans variété. |
Au XVIe siècle, ces instruments se diversifient. Selon la perce de l'instrument, la grandeur et la taille de l'anche, ils prennent des sonorités et des noms différents : Hautbois du Poitou, Hautbois de berger, Cromorne, Rauschpfeife, CornAmuse, ..... |
Ils sont alors utilisés en consort avec quatre tailles différentes. |
Le Launeddas
Les LAUNEDDAS Cette statuette votive en bronze, retrouvée en Sardaigne, remonte au IX° siècle av. J.C. Elle figure un instrument toujours joué dans le sud de l'ïle : les LAUNEDDAS, ou SONUS. |
Il s'agit en fait d'un triple chalumeau en roseau. Le plus court (mankosedda) et le moyen (Mankosa) sont percés de trous permettant de jouer la mélodie, à la quinte l'un de l'autre; le plus long (tumbu) tient pendant ce temps un bourdon. |
Les deux plus longs sont rattachés par un bloc de cire, tandis que le mankosedda est maintenu de la main droite seule. On joue cet instrument en pratiquant la respiration circulaire.
Cet instrument ressemble à un instrument représenté dans les illustrations des Cantigas de Santa Maria. |
La Guiterne
LA GUITERNE La guiterne est issue de l'instrument arabe désigné comme Qitarra. Elle apparaît dans l'iconographie occidentale au XIIIe siècle. Elle a l'aspect d'un petit luth creusé dans un bloc en bois. Dans un premier temps, la table de l'instrument pouvait consister en une peau tendue. Le nombre de cordes varie, selon les époques, de 4 à 8. |
L'instrument présenté ci-contre a été réalisé par le luthier Ugo Casalonga d'après des modèles du XVe siècle. Il comporte 4 choeurs de 2 cordes.
La guiterne apparaît fréquemment dans l'iconographie du XIVe et du XVe siècle.
Au XVe siècle, on trouve un instrument à côtes, semblable à un petit luth : la mandore.
Longueur totale : 62 cm
Longueur corde vibrante : 33cm
Largeur de la caisse : 20 cm
Epaisseur de la caisse : 11 cm
La Trompette
La TROMPETTE ou La BUSINE Les Romains connaissaient de multiples formes de "TUBA". Pourtant la trompette disparait complètement de l'iconographie au V° siècle, laissant la place à la corne d'appel. Elle ne réapparaît qu'au XIII° siècle, imitée du NAFIR musulman. |
La trompette médiévale, ou busine, ou buisine (anafil en Espagne), est avant tout un instrument de signal utilisé par les hérauts ou par les guetteurs. Elle apparaît presque toujours dans l'iconographie par paire.
Elle est généralement constituée de trois parties en alliage de cuivre. L'embouchure, souvent grossière, limitait très certainement les possibilités de jeu. Ce n'est qu'au XV° siècle que celles-ci s'élargirent.
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